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    Aux Editions Points

     

    L’histoire : 

    Juliette prend le métro tous les jours à la même heure. La ligne 6, c'est chez elle. Elle aime y observer ceux qui lisent : la vieille dame, le collectionneur d'éditions rares, la jeune fille qui pleure à la page 247. Comme si leurs lectures donnaient de la couleur à sa vie si prévisible. Puis un jour, elle descend deux stations avant son arrêt habituel. Un pas de côté peut-il changer une vie ?

     

    Mon avis : 

    L’avis de Lire nous dit " Une jolie fable dotée d'un petit brin de folie, pour tous ceux qui veulent refermer le livre le sourire aux lèvres. ".

    Honnêtement je n’ai pas eu une seule fois le sourire aux lèvres. Ce petit brin de folie je le cherche encore. C’est rare, mais, arrivée à moitié de pages, j’ai déclaré forfait.

    J’ai commencé ce livre il y a 2 semaines et seulement 88 pages de lues. Du jamais vu pour moi. Je pensais que je perdais le goût de lire, comme ça arrive quand je me sens débordée par les angoisses ou que j’ai trop de choses à faire en même temps. Sauf qu’en entamant un autre livre, j’ai pris conscience que c’est celui-là qui ne me donnait pas le goût de lire.

     

    L’histoire était attrayante. Je m’attendais à un défilé de personnages, décrits par la jeune liseuse au gré de ces personnes qu’elle croise dans le métro. Un genre de panel de la société, avec des descriptions drôles et farfelus, des délires sur ce qu’est la vie de chacun juste par l’image de lui qu’il donne dans le métro, et d’y associer des livres en expliquant pourquoi.

    Rien de tout cela ! Le métro finalement a une place presque peu évoquée dans ce récit. En vrai, je ne vais même pas pouvoir vous expliquer de quoi ça parle, car je n’ai toujours pas compris le fond du roman et où l’auteur veut nous emmener. J’ai trouvé tous les personnages presque insipides. On ne les cerne pas. Ils sont comme des dessins ternis qui s’effacent de la toile et où le paysage marque plus les esprits. Là-dessus, ajoutez des tonnes de références littéraires qui ne sont pas de mes références (et dont honnêtement je n’ai pas trouvé l’intérêt, car pas vraiment expliquées). Pour moi, un récit où il faut déjà avoir une bonne culture littéraire (classique ? ) pour le comprendre, n’est pas un bon récit. A quoi ça sert, si on est perdu en le lisant et qu’on ne retient pas l’intérêt de ces références ? Peut-être ne partagerez-vous pas cet avis, et tant mieux car il faut de tout pour faire un monde.

     

    L’écriture en soit est sans fautes. Je ne saurais la définir car quand on n’accroche pas à l’histoire peut-on qualifier une plume de belle ?

    Par contre, l’élément qui m’a le plus perturbé et qui je pense est la cause principale du fait que je n’ai rien compris à cette histoire, son but et son intérêt : ce sont les phrases interminables.

    10 à 15 lignes pour une seule phrase, très souvent. C’est un gouffre. Arrivée à la 4ème ligne, l’auteure a fait déjà 2 digressions, voire plus, et j’en perdais le fil de l’idée de départ. Et cela plusieurs fois par page. C’est ce qui me donnait l’impression de me perdre, de ne pas comprendre ce que fait l’héroïne ou ce qui lui arrive, de trouver l’histoire fade et sans rythme.

     

    Je suis curieuse de savoir si certains d’entre vous l’ont lu. Me donner une idée de la fin de l’histoire, éclairera peut-être mes lumières. Mais surtout expliquez-moi ce que ce roman a éveillé en vous ? Je suis dubitative au plus haut point. Je déteste ne pas finir un livre, mais aujourd’hui je ne regrette pas de l’avoir fait. Car ça m’a permis de retrouver mon envie de lire (je dévore l’actuel ouvrage que j’ai entamé à sa suite), d’écrire et avancer mes corrections aussi.

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  • La destinée des désolations - tome 1 de Arnaud Niklaus

    La destinée des désolations - tome 1 de Arnaud Niklaus

     

    L’histoire :

    Dans un futur proche, Casey Alexander parcourt les restes du monde, avec un seul but en tête : trouver un havre de paix. Au cours de son périple, il rencontrera ses futurs alliés... Comme ses futurs ennemis ! En leur compagnie, Casey tentera l'impossible pour survivre et trouver une terre accueillante où vivre...


    Ce premier tome de la saga littéraire "La destinée des désolations" est une introduction à cet univers bien particulier.

    Les aventures de Casey Alexander se poursuivront sur de nombreux ouvrages (le tome 2 sortira en 2019).

    Autoédition

     

     

    Mon avis : 

     

    Le fond de l’histoire :

    Il s'agit d'un récit futuriste dans un monde de désolation. Ce tome 1 est très court (35 pages) et laisse sur sa fin, puisqu'il n'y en a pas (tome 2 prévu). C'est plus comme un premier épisode de série qui dresse le contexte et laisse les personnages dans une situation risquée où le suspens nous happe au point d'aller vite découvrir la suite.

    Dès les premières pages, le ton de l'histoire est donné : survivre amène à des choix peu humanistes, et alors ? Il faut ce qu'il faut, si on tient à survivre. Mais l’écriture permet la distance humaine nécessaire face à cette violence. En effet, elle ne vient pas vous frapper de plein fouet comme si la scène se déroulait devant vos yeux. Sûrement que le temps « passé » employé dans la narration aide à ne pas trop s'impliquer émotionnellement dans cet état de fait. Et puis c'est le début de l'histoire, on ne sait rien de cette personne (Casey), de ce qu'elle vient de vivre en détail. Continuons la lecture pour mieux cerner le personnage. Et la situation se révèle vite bien différente de notre monde actuel. C'est intrigant. On veut comprendre comment le monde a pu évoluer au point qu'un homme n'a aucun scrupule à tuer un enfant pour se protéger, et à le laisser là sans enterrer sa dépouille. Le monde a changé, les mentalités ont du évoluer pour survivre.

     

    L'histoire alterne le point de vue de Casey, homme quarantenaire qui survit seul, et la vie dans une cité construite autour d'une sorte de reine Isabelle, puis sa fuite lors d'une insurrection.

     

    L’écriture est assez agréable, et l’histoire promet vraiment de bons moments de lecture. Mais c’est court comme récit, ça appelle une suite immédiate. De plus il y a quelques invraisemblances qui laissent interrogatif, des éléments inexpliqués débarquant comme un cheveu sur la soupe. Par exemple, Dave en prison et condamné à un châtiment, se retrouve la seconde suivante aux côtés du second de la reine pour la sauver.

     

    La désolation est assez bien décrite, même si on n'a pas vraiment l'explication du pourquoi de la situation. J’espère que le tome suivant éclairera cela.

     

    La coupure au chapitre 7, projetant un des personnages dans le passé d'avant désolation, est perturbante, voire intrigante. J’ai trouvé cela osé et une bonne idée. Mais l'effet s'est vite dégonflé quand j'ai éclaté de rire à la lecture du dialogue mère/fille au petit déjeuner. Aucune subtilité. Totalement invraisemblable. Une mère n'essaie pas de questionner sa fille sur ses relations sexuelles potentielles au lever avant d'aller bosser. Genre comme on parle de la pluie et du beau temps. Surtout pour partir la seconde suivante sans approfondir la question, comme une voleuse. Et s'en suit le changement radical de tenue de cette adolescente mal dans sa peau. Elle passe de l'informe jogging à un mini short. Pour une personne complexée par sa corpulence, c'est le summum de l'invraisemblance. Ce chapitre manque vraiment de réalisme. Mais il éclaire à la fois sur le comportement d'un des personnages et sur les raisons de la désolation.

     

    Au final cette histoire se révèle entrer dans le genre « zombis », ce qui n'est pas vraiment ce que j'aime, mais j'ai mis cela de côté pour être le plus objective possible dans cette chronique service presse.

    L'histoire est vraiment sympathique, intrigante avec des personnages hauts en couleur et mystérieux. J'ai vraiment apprécié l'histoire, malgré les erreurs de rédaction citées après.

    Une grosse incompréhension persiste à la fin de ce tome : qui est Isabella pour s'imposer autant ? Est-elle la Sabrina du passé ordinaire de Gwen ? Peut-être que le tome suivant nous éclairera également sur ce point.

     

    La forme et l’écriture :

     

    L'écriture est originale, parfois même dans la construction de certaines phrases, et a une tournure assez chouette. Cela donne une vraie identité de style de l'auteur. Sauf qu'elle pourrait être bien plus agréable, voir belle. A mon sens, ce texte regorge de beaucoup trop d'erreurs : d'expressions, de français, de manque de variétés dans les vocables employés ou de ponctuation, des répétitions d'idées. Cela entache malheureusement la rythmique de lecture et le plaisir de la lectrice perfectionniste que je suis.

     

    L'emploi du participe passé est ultra répétitif. Et l'auteur fait des phrases un peu longue et peu directe. Cela alourdit la lecture et rend moins actif et vivant le récit.

    Un abus d'adverbes et participes cumulés alourdit les phrases. C'est un fait d'écriture que j'ai compris grâce à une bêta lectrice implacable, mais juste et enrichissante. Et je me rends encore mieux compte de cette lourdeur en lisant ces mots dans des textes qui ne sont pas de moi. Des phrases courtes enchaînent mieux l'action. La chute du personnage dans les premières pages manque de rythme soutenu à cause de ces adverbes (parfois répétés) et des participes qui créent des longueurs dans la lecture.

     

    J’ai relevé un certain nombre de fautes d'expressions, de faute de français, de manque de variétés dans les vocables employés ou de ponctuation, des répétitions d'idées. Il y a même des erreurs, assez grossières parfois, qui subsistent et qui sont parfois trop nombreuses dans certains passages. On tombe même sur des interrogations de l'auteur sur la bonne formulation française.

    Des erreurs de typographie, comme par exemple l'espace manquant devant les points d'interrogation et d'exclamation, sont assez présentes également.

     

    La ponctuation est bonne en globalité. Mais il y a des confusions, des abus, des manques importants qui pourraient donner une vraie couleur expressive au récit. Une confusion (et abus ? ) est faite entre le trait d’union ‘-’ (tiret du 6 sur clavier) et le ‘’ demi-tiret cadratin qui permet au sein d’une même phrase d’imbriquer une autre idée ou une explication plus approfondie, une sort de parenthèse dans la phrase. D’ailleurs beaucoup trop de pensées ou précisions sont intercalées entre parenthèses () au sein d’une phrase ou d’un chapitre. Certaines sont inutiles et redondantes avec le descriptif de la scène. Certaines sont simplement des éléments à mettre entre virgules dans la phrase. A mon goût, il y a vraiment trop d'apartés entre parenthèses. Le pire c’est ceux en milieu de phrase. Ça alourdit d’autant plus la lecture, et parfois le lecteur en perd l’idée de départ.

    A mon avis, il y a une grosse confusion entre virgule, point-virgule et ces parenthèses. La plupart de ces éléments précisés entre parenthèses s'intégreraient pourtant bien dans la construction des paragraphes, sans nécessiter ces parenthèses. D’ailleurs, l'usage de l'italique et phrases courtes au sein des paragraphes, utilisé par la suite, est bien mieux. Donnant un vrai rythme de lecture dynamique et entraînant. Par contre, les incises dans ces pensées en italique sont vraiment d'une grande lourdeur et inutiles.

    Un dernier point sur la ponctuation qui pourrait être amélioré aussi pour donner plus de punch au texte : un manque régulier de points d’exclamation qui appuieraient mieux les propos et la noirceur de la situation.

     

    Le récit est raconté au passé. Mais il subsiste quelques passages où le présent s'immisce et perturbe un peu la lecture.

     

    La transcription des émotions quand il y a des dialogues est assez surprenante. Il n’y a aucune description dans le récit. Ce sont les mots des uns qui décrivent l'état des autres, et vice versa. Ça a son côté original certes. Mais c’est subjectif. Un personnage pourrait se tromper sur ce qu’il perçoit de l’autre. Et au final, je trouve que ça manque de visualisation physique. Quelles réactions et expressions peut-on lire sur les visages et corps ? ça éclairerait plus le lecteur sur le sentiment réel du personnage.

     

    En conclusion :

    Je ressens cette histoire comme une ébauche. Ce texte ressemble à un premier jet qui manque d'une correction par plusieurs lecteurs bêtas perfectionnistes, le genre de lecteurs extérieurs qui te montrent les failles d'un récit pour les éliminer et le rendre plus accrocheur.

    L’histoire en soit est dans un contexte relativement courant de nos jours (désolation suite à zombification), mais j’ai vraiment aimé les personnages et l’originalité de la chef de cité qui se trouve prise au piège et fuit, et l’écriture, malgré ces erreurs corrigeables, nous offre de belles promesses pour la suite.

     

     

     

    #servicepresse sur SimPlement

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  • exercice d'écriture : 3 qualités, 1 défaut, personnage fictif

    Un petit exercice d’écriture, sur le groupe Facebook « Machine à Plume – L’Atelier d’écriture, groupe qui m'enrichit beaucoup pour m'améliorer dans l'écriture de mes récits.

     

    La demande : 

    [jeu] décrivez un personnage de votre invention avec 3 qualité et 1 défaut, de quoi bien casser son mythe de protagoniste sans imperfection

    Ex: le prince Charmant est beau comme un dieu, d'une éloquence rare et d'une voix suave qui lui ont été conférés par des fées bienveillantes ... Dommage qu'elles n'aient pas penser à corriger son haleine de poney

     [nota : je ne suis pas responsable des fautes présentes dans la demande :( ]

     

    Mon texte : j'ai inventé ce personnage pour l'exercice. 

    « Il est effarant de constater à quel point Olivia est super organisée. Tout y passe, même son heure de levée et la préparation de son petit déjeuner. Oui c'est peut-être maladif, mais ça a vraiment du bon quand tu bosses avec elle. En plus, elle a un sens inné pour l'harmonie des couleurs et s'est vendre le tout au client. C'est vraiment important qu'en vous avez monté votre boîte de designer d'intérieur avec votre meilleure amie.

    Je dis "effarant" parce que même si c'est une qualité appréciable au boulot, qu'est-ce que c'est agaçant en privé. Bah oui, parce que vouloir absolument définir et planifier chaque fois où on passe s'offrir un verre pour se détendre après le boulot, c'est pousser le principe à l'extrême. Un défaut-qualité, ça existe ? Le dictionnaire me dirait sûrement que non, mais je m'en fous et je l'invente. L'organisation et la perfection c'est bon pour les affaires, la spontanéité et l’imprévu ça met du boom et du peps à la vie. Et c'est ce trait de caractère qui fait d'Olivia une brideuse de créativité. Elle est incapable d'innover ou sortir des sentiers battus. Ça c'est ma partie dans notre couple pro et notre amitié ! »

    N'hésitez pas à commenter et donner votre avis. Ai-je relevé le défi ? Est-ce que ça peut vous donner envie d'en apprendre plus sur ces personnages ?

    Merci pour votre fidélité

    Bonne journée à tous

     

     

    source image : https://weheartit.com/entry/315836220

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  • Aux Editions Cairn

     

    L’histoire :

    Après dix années passées à Paris, Arnaud revient vivre à Raynat, village pyrénéen moribond. Il retrouve avec émotion Berthe Galy, une vieille femme malade qui a aidé sa grandmère à l’élever après la mort de ses parents et Cathy, une amie d’enfance qu’un accident a rendu aveugle. Son retour coïncide avec l’apparition d’un mystérieux ours qui ne se contente bientôt plus de massacrer des moutons et s’attaque aux hommes.

    Deux bras puissants se refermèrent sur lui. La terreur disparut aussitôt, il se sentit enveloppé par une fourrure douce et soyeuse qui réchauffa son corps. Sa dernière pensée fut pour le simple mot que venait de prononcer l’ombre, un mot qu’il n’avait jamais entendu et pourtant qu’il connaissait : Artahe!

    Ce roman est l’histoire d’un ours, celle d’Artahe le Dieuours. 

     

     

    Mon avis : 

     

    Une fois n’est pas coutume, ce roman est un thriller noir. C'est un service presse. J’ai mis un peu de temps à le lire, car ce n’est pas mon genre de prédilection et que ça faisait très très très longtemps que je n’avais pas osé lire ce type de roman. Mais ma lenteur de lecture (bien perturbée aussi par un tas d’imprévus dans ma vie) n’est pas du tout le reflet de l’intérêt pour ce roman. Si vous aimez ce genre littéraire, vous allez adorer ce livre qui est un mélange de noirceur, d’amour dévastateur, d’horreur, d’intrigue et mysticisme.

     

    Dès les premiers chapitres, la lecture est agréable et fluide. L'auteur utilise beaucoup les phrases courtes qui donnent un bon dynamisme de lecture. Les phrases plus longues sont souvent bien tournées et ponctuées permettant une lecture fluide et une bonne compréhension du fond. Les descriptions des lieux et événements sont vraiment visuelles : détaillées sans être lourdes. On se représente bien ce que voit le personnage, sans se perdre dans des longueurs de description.

     

    L'intrigue se met doucement en place. Mais le premier chapitre, sorte de prologue dans le lointain passé historique, nous met d'emblée dans une ambiance mystique et effrayante à la fois, intrigante et pleine de promesses aussi.

     

    Dans ces premiers paragraphes, on ressent tout de suite le fort attachement du personnage Arnaud à ce village.

    Tout de suite le mystère s'empare de l'histoire et nous accapare.

     

    L'histoire est rythmée et ponctuée d'événements, qui touchent ou non au domaine du surnaturel, et accentuent l'ambiance noire et le suspens qui se créent autour de ce village des Pyrénées. Chaque habitant a un rôle précis que l’on découvre vraiment que sur la fin. Le mystère est vraiment bien entretenu. Ces personnes sont toutes très différentes les unes des autres, mais elles prennent vraiment leur place dans l'histoire du début à la fin. Arnaud, le personnage central, est un être calme, posé, serviable, agréable. Il va se surprendre par une acceptation de certaines choses qu’il n’aurait pas cru possible, et va nous surprendre aussi. Toutes ces personnes gravitent autour de lui comme s'il était un pilier. Pourtant il est plutôt comme un observateur neutre au cœur de l'histoire... Peu à peu, il en sera l'acteur principal, malgré lui.

     

    Toute l’intrigue a beau être sur fond mystique, d’histoires d’amour, d’histoires de haine et de dévotion, elle est vraiment superbement amenée. C'est vraiment une histoire bien ficelée et prenante avec des personnages vifs, bien construits et attachants.

     

    Je dois vous parler aussi de Berthe, l'ancienne nourrice d'Arnaud et gardienne du culte voué à Artahe. C’est un personnage indéchiffrable et pourtant le personnage clé. Je n’en dirais pas plus pour ne pas vous spioler. Mais, à mon sens, toute l'histoire repose sur elle, son savoir, ses pratiques du culte et ces atrocités qu'elle est prête à commettre, plutôt que sur Arnaud. Bien que celui-ci reste vraiment le phare à suivre et observer. Aura-t-il le mot de la fin ?

     

    L'intrigue se met en place dès les premiers chapitres, nous laissant croire à beaucoup de possibilités. Croyez-moi vous serez surpris jusqu'à la fin. Âmes trop sensibles s'abstenir. C'est dur, cruel, et à la fois spirituel. L'histoire bascule rapidement dans le mystique et glauque. Après la moitié du livre, elle devient vraiment noire et violente. Mais il n’y a aucune insistance dans les descriptions de l’auteur qui m’ont écoeurée au point d’arrêter la lecture. Bien sûr mon sommeil fût perturbée (je suis une petite nature, je vous avais prévenu lol), mais j’ai vraiment aimé la lecture de cette histoire hors du commun. La croyance en à un dieu ours est une vraie originalité, superbement construite. Les derniers chapitres m'ont vraiment refroidi, dignes d’un grand thriller. Pourtant il reste énormément de douceur au travers d'Arnaud. Ça nous laisse ce sentiment immuable d'espoir. Mais ce livre reste dans la catégorie du thriller noir. Et le pire c'est que la fin nous laisse glacés et en même intrigués. Tout peut encore arriver. Ça me rappelle vraiment les constructions thriller du maître en la matière Stephen King, que j'évite de lire pour pouvoir dormir. J'avoue que Philippe Ward m'a happée dans son écriture fluide et rythmée, son récit doux et mystérieux, son intrigue surprenante et mystique, autant que torturée.

    Amoureux des thrillers, vous allez adorer ce roman.

     

     

     

     

    #servicepresse sur SimPlement

     

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