• UN PEU, BEAUCOUP, À LA FOLIE ! de ROSE ROMANE

    UN PEU, BEAUCOUP, À LA FOLIE ! de ROSE ROMANE

    UN PEU, BEAUCOUP, À LA FOLIE ! de ROSE ROMANE

     

    L’histoire :

    En s’installant à Harrington pour remplacer l’institutrice de la petite ville, Bea ne s’attendait pas à un accueil en grande pompe ; mais, entre le tapis rouge et la franche hostilité, il y a un juste milieu, tout de même. Certes, elle est la fille du richissime homme d’affaires Sean Newel, qui menace de racheter la chocolaterie qui fait vivre la ville, mais sa venue n’a rien à voir avec ces histoires d’acquisition. Elle a bien essayé de l’expliquer à Tomas Harper, le jeune maire, mais ce dernier s’obstine à la traiter avec mépris et froideur. Tomas Harper… Un homme aussi séduisant qu’odieux et désagréable. Encore un qui la prend pour une petite héritière stupide et insouciante. Mais peu importe : à lui aussi, elle va prouver qu’elle n’est pas celle qu’il pense !

     

    Mon avis :

    Ce livre est rapide à lire (251 pages) et un bon divertissement.

    Tout d’abord l’écriture de l’auteure : simple et fluide. Ça parait idiot écrit comme ça, mais c’est ce qui m’a charmé avant tout dans ce livre. Aucune vulgarité, des phrases simples tout en étant riche de vocabulaires (pas du basique d’une personne sans vocabulaire), une fluidité de lecture vraiment agréable. Cette plume est une découverte que je compte suivre.

    L’histoire au début m’a un peu désabusée. Le côté « petite fille riche » qui tourne le dos à papa est un sujet édulcoré et qui est souvent loin de ce que j’aime. Hors on se laisse entrainer. Pourquoi ? Parce que cette nana est d’une naïveté plus touchante qu’agaçante. Elle est loin d’être une écervelée sans caractère. Et la curiosité de voir comment cette fille habituée à son confort et à être servie, va bien pouvoir s’en sortir en tant qu’institutrice au milieu d’un tas de marmot. Et c’est drôle ! Elle ne s’en laisse pas conter. Ces actions et réactions sont assez détonantes, surprenantes et déstabilisantes. Quelle instit laisserait une classe peindre les murs de la salle de réunion de la mairie ? Béa le fait et s’en tire par un revers de médaille pour les parents qui a tout son sens. Quelques parts l’auteure traite un peu le sujet de ces parents qui s’en remettent à l’éducation nationale pour donner des limites à leurs gosses. Chacun est remis à sa place, et ça fait de mal à personne. C’est anecdotique, mais je trouve que ça mérite d’être mentionné.

    La rencontre avec Tomas est dans la ligne droite de la relation de Béa avec cette ville. Hostile, tendue, difficile. D’ailleurs c’est le côté décalé de « la petite fille riche à papa qui ne connait pas la vie du commun des mortels » qui finalement va toucher tous ces personnages hostiles à sa venue. Et j’ai adoré le cumul de bétises de cette nana (tellement proche de la réalité de la vie finalement).

    Autant j’étais septique les premières pages face au statut de cette fille (oui les clichés ont la vie dure, mais sont tellement redondants dans les romances aussi), autant la curiosité de voir comment cette nana à côté de la plaque et qui cumule les âneries va pouvoir s’affirmer, s’imposer, se faire accepter, s’en sortir face à une ville totalement contre elle. La boude ultime qui finit par aider la ville, c’est aussi du déjà-vu. Mais c’est tellement drôle et bien amené que j’ai adoré.

    Une belle romance qui va plus loin que ça. C’est une romance avec une ville, son usine, son école. C’est un vrai bon moment amusant pour se détendre.

     

    Une belle journée à chacun.

    bises

    Kaya

     

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