• Rêver n'est pas un vilain défaut de Carole Cerruti

    Rêver n'est pas un vilain défaut de Carole Cerruti

     

    L’histoire :

    À bientôt trente ans, Elisabeth a des rêves plein la tête. Elle aimerait être écrivain, voudrait être un peu moins enrobée et ne plus être l’éternelle célibataire que l’on regarde avec pitié. Mais voilà, elle fait partie des femmes qui passent inaperçues.

     

    Trop c’est trop  ! Invitée à la soirée de gala des anciens étudiants (qu’elle n’a pas revu depuis dix ans), elle décide qu’elle n’ira pas toute seule pour ne pas subir les moqueries de ses anciennes camarades. Il lui faut un petit ami, et vite. La seule solution  ? Engager un acteur  !

     

    Mauvaise idée… L’homme est bien trop séduisant, charismatique et arrogant pour que leur couple soit crédible. Pour une fois, le destin n’aurait-il pas pu lui donner un petit coup de pouce  ? Mais Elisabeth doit faire avec. D’ailleurs, qu’est-ce qui pourrait bien déraper  ?

     

    Tout peut arriver… surtout quand on ne l’attend pas  ! 

     

     

    Mon avis : 

    L’écriture est originale dès les premières pages, avec des phrases courtes, voire très courtes, décrivant la réflexion de la jeune femme Liz sur sa vie. Ça donne un rythme soutenu de lecture comme si la jeune femme vivant une aventure mouvementée. Mais en fait elle ne bouge pas tant que ça. Elle a surtout beaucoup d'imagination et un cerveau qui s'emballe et cogite sur toutes ses émotions. C’est un peu long à se mettre en place sur les premières pages, mais finalement j’ai été happée dans l’histoire comme en plein rêve intense. Addictive ! La mise en place du début était nécessaire pour bien cerner le personnage de Liz, son fonctionnement, son environnement, sa vie.

     

    Cette histoire c’est comme un conte. Une romance telle que dans les rêves. Une tonne de rebondissement tortueux, et deux êtres qui se perdent dans la complexité de la vie.

    L’auteur fait beaucoup le parallèle à l’histoire de Cendrillon. C’est honnête car il est vrai qu’on s’y en approche avec la belle-mère, la demi-sœur peste et le prince-star. La construction de l’histoire et la douceur de l’écriture me font vraiment penser à un conte. Mais l’analogie s’arrête là, car l’histoire est totalement moderne avec ses personnages déjantés comme la meilleure amie ou « la voix », avec ses surprises de taille et ses déboires.

    C’est vraiment une magnifique histoire, une belle romance telle qu’on aime les lire.

    J’ai lu la fin de ce livre en écoutant « Songbook » de Cécile Corbel, une harpiste celtique dont la voix et la musique me bercent toujours au pays des rêves. Associer cette musique à ce roman-conte fût une vraie dégustation de bonheur ! Et je vous l’affirme : Carole Cerruti et son personnage Liz ont raison « Rêver n’est pas un vilain défaut ».

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