• Une phrase inspirée lors de ma lecture de "L'appel de l'ange" de Guillaume Musso dont ma chronique est ici. Je vous la livre telle quelle, sans retouche, sans savoir ce qu'elle deviendra. Peut-être qu'un jour elle trouvera sa place dans un de mes récits. 

     

    "C'est comme si vous étiez voyeur. Cette volonté d'ouvrir une porte tout en sachant ce qu'il y a derrière. Mais c'est plus fort que vous, vous ouvrez, vous redécouvrez et vous délectez de voir et comprendre enfin tout ce que vous ne sachiez voir avant."

     

     

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  •  

    L’histoire :

    Lorsque Jean-Luc Champollion, jeune galeriste de talent et don Juan à ses heures, reçoit la lettre d'une énigmatique correspondante, ce ne sont que les prémices d'un irrésistible jeu de piste amoureux. Que désire cette femme qui distille savamment les indices et tarde à se dévoiler ? Comment la convaincre de tomber le masque ? Jean-Luc devra-t-il aller jusqu'au bout du monde pour la tenir enfin dans ses bras ?

    Après l’immense succès du Sourire des femmes, Nicolas Barreau nous offre un savoureux marivaudage contemporain servi par une langue galante et inventive. Un pur moment de bonheur !

    Un roman intemporel, presque désuet, délicieux. Isabelle Potel, Figaro Madame.

    Envie d’une comédie romantique ? Laissez-vous prendre à ce jeu de piste amoureux. Elsa Margot, Avantages.

     

    Mon avis :

    Il y a quelques jours, sur Instagram, j’ai mentionné cette nouvelle lecture par curiosité littéraire. Mes premières impressions étaient les suivantes :

    « Les premières pages ne m'accrochent pas comme je voudrais. Je ne suis pas emportée comme je l'espérais. Mais c'est vraiment une belle plume littéraire, très agréable à lire. L'auteur étant reconnu dans les milieux littéraires, j'avais une appréhension, car il faut dire ce qui le genre "princesse de Clèves" n'est pas pour moi. Hors rien à voir. Une écriture en phrase courte, simple, qui enchaine le lecteur. Il me manque juste une certaine rythmique. Mais je m'accroche le temps de vraiment rentrer dans l'histoire. »

     

    A la conclusion, j'ai finalement beaucoup apprécié ce roman, même si ces premières perceptions ce sont confirmées.

     

    J'ai mis un moment pour m'accrocher à l'histoire. C'est surtout l'écriture et les vocables qui m'ont mis mal à l'aise parfois. L'auteur emploie parfois des phrases très longues. Que dis-je ! Hyper longues avec un tas de virgules et de traits. L'abus des traits pour digresser m'a même agacée.

    Ensuite les références littéraires, ou parisiennes, ou artistiques m'ont souvent larguée, puisque aucune note ne vient m'enrichir d'une explication. Par exemple, rien que le nom que se donne l'inconnue "principessa".... Bah oui je n'ai pas fait italien à l'école, merci Google ! Et il faut la moitié du livre pour que le personnage révèle que c'est de l'italien.

     

    Honnêtement, j'ai eu l'impression d'un livre écrit pour la haute bourgeoisie qui gravite dans des milieux culturels loin du français moyen ou pour ceux qui sont vraiment plongés dans le milieu littéraire. Désolée d’être une scientifique qui dévore des livres loin du monde littéraire classique…

     

    Je trouve cela dommage, car au-delà de ces points, l'écriture est belle, l'histoire magnifique, les personnages vraiment attachant. Bon il est vrai que j'ai trouvé risible toutes les interrogations du personnage masculin Jean-Luc sur sa quête d'identifier l'inconnue aux lettres d'amour. Parce que les réponses étaient des évidences pour moi.

    Néanmoins j’ai apprécié le côté épistolaire romantique de l’ancien temps. Et surtout le fait que même en passant par le média plus moderne des mails, le ton des lettres reste dans cette note romantique du 18ème siècle.

    L’histoire est prenante notamment grâce à l'expression de tous les sentiments par lesquels passent Jean-Luc, par la présence indicible de son chien Cézanne, par les caractères et tempéraments bien marqués de tous ses amis et personnes qui gravitent autour de lui, l'inconnue aux lettres y compris. La fin se déroule dans une ambiance magique mêlée de mystères, d'inquiétudes et d'envie d'obtenir une belle issue.

    En conclusion, j'ai beaucoup aimé l'histoire et les personnages, même si parfois l'écriture m'a un peu perdue, voire ennuyée. Je reste un peu sur ma fin également. J'aurais aimé en découvrir plus sur la dame et l'avenir des tourtereaux.

    En résumé, une belle histoire dans un contexte très littérature classique à lire tranquillement sans se prendre trop la tête sur les références qui ne sont pas comprises.

    J'ai emprunté d'autres livres de cet auteur à la bibliothèque, je compte bien poursuivre ces lectures. Donc avis à suivre…

    Et vous connaissez-vous cet auteur, ce livre, d’autres romans de Nicolas Barreau ? Quel est votre avis ?

     

    Bonne journée à tous

    Kaya

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  • L’histoire :

    Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie... New York. Aéroport Kennedy. Un homme et une femme se télescopent. En ramassant leurs affaires, Madeline et Jonathan échangent leurs téléphones portables. Lorsqu'ils s'aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco. Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l'autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu'ils pensaient enterré à jamais...

    " Un thriller d'une intensité que Musso n'a jamais atteinte jusqu'à présent. " Bernard Lehut, RTL

    " La fascination opère. On plonge dans le "mystère Musso" comme, gamin, on sautait à pieds joints dans les flaques. " Pierre Vavasseur, Le Parisien

     

     

    Mon avis :

     

    Exaltant, surprenant, intense !

     

    Débutant par une plausible romance naissante, le jeu des portables échangés par erreur et de découvrir l'intimité de l'autre au travers le contenu de ces téléphones devient une quête de vérité, une recherche de l'impensable puis une course contre la montre. Ce roman est un thriller vraiment époustouflant.

     

    Sa construction déjà m'a emportée. Naviguer de lui à elle, puis de chacun de leur passé pour revenir au présent, donne un rythme impressionnant à cette histoire et nous plonge dedans avec une telle intensité qu'il devient difficile de lâcher le livre. Et n’ayez pas peur de vous perdre, c’est impossible. L’histoire est vraiment fluide et chapitre est identifié temporellement.

     

    Je n'avais lu qu'un seul roman de G. Musso, "Central Park" il y a 4 ans environ et, à cette époque, j'avais adoré. Je lis rarement des thrillers parce que ça me prend trop aux tripes, m'empêche de dormir et de penser correctement la journée. Mais j'avoue que malgré la noirceur de certains passages, ça n'est pas écrit de manière glauque à en vomir. Alors j'ai retenté avec "l'appel de l'ange" et j'en suis heureuse. J’ai retrouvé ce même élan qui nous plonge dans des vies improbables et où les secrets ou mystères nous empêchent de lâcher le livre. Bien sûr j’ai eu du mal à dormir tant que je ne suis pas arrivée au bout de l’intrigue, mais les passages durs n’ont vraiment rien de trop glauque. En tout cas, ce n’est pas des passages ultra-imagés où l’auteur insiste lourdement sur toute l’horreur de la situation. Non, c’est évoqué de manière subtile (à mon sens), limite tel un journaliste neutre. Et surtout on reste bien centré sur les problématiques des personnages.

    Les « héros » de ce récit sont très vite attachants. Autant par leur caractère « à ne pas se laisser faire » que par leur défauts, leur tendresse, leurs douleurs, leurs mystères. Même la jeune fille disparue, Alice, qui devient vite le fil conducteur de leurs problèmes, devient attachante. Pourtant elle ne participe pas physiquement parlant à ce que vivent les deux protagonistes, mais en est une cause en partie. Et c’est à travers le vécu et le ressenti des deux personnages qu’on l’a découvre, et qu’on veut en savoir plus. Cette manière qu’a l’auteur d’intégrer un troisième personnage important tout en ne le faisant pas agir « en vrai » au quotidien c’est tout l’art de G. Musso et du thriller.

    Je pense que je n'attendrais pas 4 ans pour découvrir d'autres œuvres de cet auteur, dont la réputation n'est certes plus à faire. Une écriture percutante, des dialogues et un enchaînement de phrases courtes qui tiennent vraiment en haleine, une construction de chapitre qui se comprend et rend le récit fluide, dynamique, voire addictif.

     

    Et vous aimez-vous cet auteur ? quel est le roman que vous avez préférez ?

     

    Merci pour vos avis.

     

    Profitez bien du soleil

    Bises

    Kaya  

     

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  • Pour une lecture plus aisée avec le respect de ma typographie, j'ai choisi de vous partager ce récit via des fichiers pdf. 

    Vous pouvez lire le texte brut sur Wattpad. Mais la mise en page est (à mon sens) plus sympathique via ce format pdf

    Télécharger « Chapitre 14 - Éden – Besoin d’une mise au point.pdf »

     

     Nota2 : les phrases en italique représente la conscience et l’inconscience volontaire du personnage. Genre : le petit ange et le petit démon qui se chamaillent sur les épaules de leur propriétaire.

     

    N'hésitez pas à me contacter en cas de difficultés pour lire ce fichier. 

    Et bien sûr j'attend vos avis en commentaires sur mon blog ou ma page FB ou messages privés sur FB.

    Bonne lecture et bonne soirée

    Kaya

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    Vous pouvez lire le texte brut sur Wattpad. Mais la mise en page est (à mon sens) plus sympathique via ce format pdf

    Télécharger « Chapitre 13 - Nicolas – Mon petit chat ou dauphin-colibri.pdf »

     

     Nota2 : les phrases en italique représente la conscience et l’inconscience volontaire du personnage. Genre : le petit ange et le petit démon qui se chamaillent sur les épaules de leur propriétaire.

     

    N'hésitez pas à me contacter en cas de difficultés pour lire ce fichier. 

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    Bonne lecture et bonne soirée

    Kaya

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  • Je ne pourrai jamais t'oublier de Lilly Sweet et Kaléna  +

    Je ne pourrai jamais t'oublier de Lilly Sweet et Kaléna

     

    L’histoire :

    Pour chaque noël, il existe un miracle. Et si, cette année, le miracle, c’était eux…

     

    Rien ne préparait Abi à ce qui l’attendait : une fin d’année mouvementée, une cheville en vrac et une proposition inattendue. Comment refuser la demande particulière de l’homme qui la séduit en secret depuis deux ans ?

    Un voyage à l’autre bout du monde et accessoirement, passer pour sa petite amie. Il faudrait être folle pour ne pas accepter !

    Sloann ne sait plus comment se sortir d’une situation complexe. Pour l’harmonie de sa famille il va devoir leur mentir. Et son mensonge prend les traits de la magnifique Abi. Il n’en revient pas quand elle accepte de l’accompagner pour les fêtes de fin d’année et de jouer l’amoureuse éperdue que tout le monde attend.

    Un rôle de composition ? Peut-être pas, quand on voit l’alchimie évidente entre eux deux. Mais sont-ils prêts à vivre une véritable histoire d’amour ?

     

     

    Mon avis :

    Ce livre est une auto publication via Amazon. A priori, j’ai été échaudée de ce genre. Mais ces deux auteures ont une belle audience auprès des lectrices de tout âge, et elles le méritent. Ce livre est vraiment un beau roman.

    Pour commencer, il est rapide à lire (200 pages) et sans fautes. Oui, je sais j’insiste lourdement sur l’orthographe et la grammaire, mais pour moi c’est un vrai point bloquant en lecture. Et j’ai aussi lu des horreurs dans le domaine. Donc je tiens à le souligner d’emblée.

    Le livre est écrit à 4 mains, mais sincèrement je suis bien incapable de distinguer la patte de l’une ou l’autre des auteures. Le texte est fluide, un style très direct contenant beaucoup d’humour, juste et drôle.

    Pour moi, le baromètre qui me fait coter ce livre à 5 cœurs, c’est le panel d’émotions qu’il me procure et l’attraction à ne pas lâcher ma lecture. Certes le livre est court, tous les livres courts ne m’accroche pas ainsi. Je l’ai lu d’une traite. Et j’ai surtout rit et pleuré, tout autant que me morfondre d’inquiétude pour les personnages.

     

    Ce livre est fabuleux, intrigant, bouleversant. Une magnifique histoire d’amour. C’est pour ça que j’accorde un « + » à ma cotation pour le souligner comme un véritable coup de cœur.

     

    J'en profite pour vous souhaiter un bon 1er mai et tout le bonheur du monde.

    Je ne pourrai jamais t'oublier de Lilly Sweet et Kaléna

    Bises

    Kaya

     

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  • Les gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-Lugand

    Les gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-Lugand

    L’histoire :

    « Ils étaient partis en chahutant dans l'escalier. [.] J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. » Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cour, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel. L'histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n'a d'autre choix que de faire avec.

     

    Mon avis :

    Cette auteure m’interpelle depuis quelques temps. J’ai enfin franchis le pas en la découvrant par ce roman. J’avoue que le contexte (pertes familiales) n’est pas le genre de contexte qui m’attire de premier abord car je m’identifie toujours trop aux douleurs des personnages. Mais l’épaisseur fine du roman m’a décidée. Et j’ai bien fait.

    Aucun doute sur la douleur du personnage, mais ce n’est pas tant cela qui transparait. L’auteur décrit parfaitement ce sentiment d’abandon, de voguer dans un autre monde, de planer au-dessus de la réalité tellement la douleur est forte. L’histoire montre comment la jeune femme reprend peu à peu les rênes de sa vie. Et j’ai vraiment aimé la philosophie de ce livre. Bousculer ne sert à rien, il faut laisser chacun faire son deuil à sa manière. Et à chacun de découvrir sa voie.

    Agnès Martin-Lugand a une plume douce, simple et entraînante. J’ai bien été incapable de lâcher ce livre. Je me suis vraiment laissée bercée par l’histoire de l’héroïne, ses peurs, sa perdition, ses doutes, sa peine, sa colère.

    Une histoire touchante, émouvante, sans mélodrame, qui vous conte combien le chemin de la vie peut être compliqué, trouver ses clés pour dépasser les drames et difficultés , mais croire que c’est possible.

     

    Un petit bijou de bien-être et confiance en soi et la vie à découvrir

     

    Bonne soirée à tous

    Kaya

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  • Retrouvez moi sur :

    Facebook : ma page Les Variations de Mots de Kaya pour suivre d'une autre manière mes publications sur mon blog

    Instagram : pseudo kaya_variations_de_mots pour découvrir mes lectures en cours avant la chronique, mes petits bonheurs, mes instants capturés, en plus de mes chroniques

    Wattpad : pseudo Nifa_Flobe pour lire mes écrits d'une autre manière et y laisser des corrections ou avis plus aisément

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  • Pour une lecture plus aisée avec le respect de ma typographie, j'ai choisi de vous partager ce récit via des fichiers pdf. 

    Vous pouvez lire le texte brut sur Wattpad. Mais la mise en page est (à mon sens) plus sympathique via ce format pdf

    Télécharger « Chapitre 12 - Éden – Soirée club avec ses amis.pdf »

     

     Nota2 : les phrases en italique représente la conscience et l’inconscience volontaire du personnage. Genre : le petit ange et le petit démon qui se chamaillent sur les épaules de leur propriétaire.

     

    N'hésitez pas à me contacter en cas de difficultés pour lire ce fichier. 

    Et bien sûr j'attend vos avis en commentaires sur mon blog ou ma page FB ou messages privés sur FB.

    Bonne lecture et bonne soirée

    Kaya

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  • UN PEU, BEAUCOUP, À LA FOLIE ! de ROSE ROMANE

    UN PEU, BEAUCOUP, À LA FOLIE ! de ROSE ROMANE

     

    L’histoire :

    En s’installant à Harrington pour remplacer l’institutrice de la petite ville, Bea ne s’attendait pas à un accueil en grande pompe ; mais, entre le tapis rouge et la franche hostilité, il y a un juste milieu, tout de même. Certes, elle est la fille du richissime homme d’affaires Sean Newel, qui menace de racheter la chocolaterie qui fait vivre la ville, mais sa venue n’a rien à voir avec ces histoires d’acquisition. Elle a bien essayé de l’expliquer à Tomas Harper, le jeune maire, mais ce dernier s’obstine à la traiter avec mépris et froideur. Tomas Harper… Un homme aussi séduisant qu’odieux et désagréable. Encore un qui la prend pour une petite héritière stupide et insouciante. Mais peu importe : à lui aussi, elle va prouver qu’elle n’est pas celle qu’il pense !

     

    Mon avis :

    Ce livre est rapide à lire (251 pages) et un bon divertissement.

    Tout d’abord l’écriture de l’auteure : simple et fluide. Ça parait idiot écrit comme ça, mais c’est ce qui m’a charmé avant tout dans ce livre. Aucune vulgarité, des phrases simples tout en étant riche de vocabulaires (pas du basique d’une personne sans vocabulaire), une fluidité de lecture vraiment agréable. Cette plume est une découverte que je compte suivre.

    L’histoire au début m’a un peu désabusée. Le côté « petite fille riche » qui tourne le dos à papa est un sujet édulcoré et qui est souvent loin de ce que j’aime. Hors on se laisse entrainer. Pourquoi ? Parce que cette nana est d’une naïveté plus touchante qu’agaçante. Elle est loin d’être une écervelée sans caractère. Et la curiosité de voir comment cette fille habituée à son confort et à être servie, va bien pouvoir s’en sortir en tant qu’institutrice au milieu d’un tas de marmot. Et c’est drôle ! Elle ne s’en laisse pas conter. Ces actions et réactions sont assez détonantes, surprenantes et déstabilisantes. Quelle instit laisserait une classe peindre les murs de la salle de réunion de la mairie ? Béa le fait et s’en tire par un revers de médaille pour les parents qui a tout son sens. Quelques parts l’auteure traite un peu le sujet de ces parents qui s’en remettent à l’éducation nationale pour donner des limites à leurs gosses. Chacun est remis à sa place, et ça fait de mal à personne. C’est anecdotique, mais je trouve que ça mérite d’être mentionné.

    La rencontre avec Tomas est dans la ligne droite de la relation de Béa avec cette ville. Hostile, tendue, difficile. D’ailleurs c’est le côté décalé de « la petite fille riche à papa qui ne connait pas la vie du commun des mortels » qui finalement va toucher tous ces personnages hostiles à sa venue. Et j’ai adoré le cumul de bétises de cette nana (tellement proche de la réalité de la vie finalement).

    Autant j’étais septique les premières pages face au statut de cette fille (oui les clichés ont la vie dure, mais sont tellement redondants dans les romances aussi), autant la curiosité de voir comment cette nana à côté de la plaque et qui cumule les âneries va pouvoir s’affirmer, s’imposer, se faire accepter, s’en sortir face à une ville totalement contre elle. La boude ultime qui finit par aider la ville, c’est aussi du déjà-vu. Mais c’est tellement drôle et bien amené que j’ai adoré.

    Une belle romance qui va plus loin que ça. C’est une romance avec une ville, son usine, son école. C’est un vrai bon moment amusant pour se détendre.

     

    Une belle journée à chacun.

    bises

    Kaya

     

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